Introduction
À l’est et au sud-est du monde connu s’étendent deux ensembles politiques fondamentalement différents mais d’importance comparable : l’antique Empire Aurien, héritier d’une civilisation millénaire mais entré dans une phase de déclin relatif, et la constellation dynamique des États Valencianais, mosaïque de cités-États et de principautés partageant un héritage culturel commun.
L’Empire Aurien
Ancienneté et continuité
L’Empire Aurien représente la plus ancienne structure étatique continue du monde connu. Fondé il y a plus de 20 siècles, il a connu des périodes d’expansion spectaculaire alternant avec des phases de contraction territoriale, tout en maintenant une continuité remarquable de ses institutions fondamentales. Sa capitale, Chrysopolis, demeure la deuxième plus grandes métropoles du monde malgré les vicissitudes historiques qui ont érodé sa puissance.
L’apogée et le déclin
À son apogée, vers le 2e siècle, l’Empire contrôlait un territoire immense englobant l’ensemble du bassin de la Mer Mistralien, les territoires actuels de Andrion, Mardenbourg, du Gaziat Demirboran, de la ligue d’Arbert, de la Filgarie, des provinces désunies, de Virmian et de Valencian (Ostian étant le lieux de naissance et la première capitale de l’empire) ainsi que de vastes régions intérieures. Cette hégémonie fut progressivement ébranlée par une combinaison de facteurs internes et externes : querelles dynastiques, pression des peuples nomades sur ses frontières orientales, et émergence de puissances rivales organisées dans les régions périphériques.
Religion aurienne distinctive
La religion aurienne, bien que partageant certains fondements théologiques avec le culte dastaïte, s’en distingue par des interprétations doctrinales et des pratiques rituelles distinctives. La différence la plus frappante concerne le rôle du Basilicus (l’empereur) dans la hiérarchie religieuse : la tradition aurienne considère l’empereur comme le représentant direct de la divinité sur terre, fusionnant les légitimités séculière et sacrée en une unique personne.
Situation actuelle sous Alexios VIII
À l’heure actuelle, sous le règne du Basilicus Alexios VIII, l’Empire se trouve confronté à des défis existentiels considérables. Pris en tenaille entre la pression militaire du Gaziat Demirboran au sud et l’expansionnisme commercial des États Valencianais sur ces cotes et a l’intérieur même de ces cités, il s’efforce de préserver son intégrité territoriale et son autonomie politique.
Les États Valencianais
Diversité politique
Contrastant avec la structure impériale centralisée d’Aurien, les États Valencianais présentent un tableau politique fragmenté mais extraordinairement dynamique. Cette région, occupant la péninsule qui s’avance dans la Mer Mistral, abrite une mosaïque d’entités souveraines dont chacune cultive jalousement son indépendance tout en participant à un réseau complexe d’alliances et de rivalités changeantes.
La République Maritime de Vilician
La République Maritime de Vilician occupe une position prééminente tant par sa puissance commerciale que par son influence diplomatique. Bâtie sur un archipel de petites îles lagunaires, cette cité-État a développé la marine marchande la plus étendue du monde connu. C’est l’un des acteurs majeurs dans le monde Mistralien
Le duché de Malano
Le duché de Malano, situé dans la riche plaine centrale de la péninsule, combine une agriculture productive avec un développement artisanal remarquable, particulièrement dans les domaines de la métallurgie fine et de l’armement de qualité. Sa cour ducale est devenue un centre culturel majeur où artistes et intellectuels trouvent des mécènes généreux.
Autres puissances valencianes
Plus au sud, les royaumes jumeaux de Talmano et d’Anesise, théoriquement distincts mais partageant actuellement le même souverain, tirent leur richesse du commerce des agrumes, de l’huile d’olive et du vin. La république marchande de Filinia, célèbre pour ses banquiers, et la cité savante de Biligna, dont l’université millénaire attire érudits et étudiants, complètent ce tableau des principales puissances valencianes.s
Les États Pontifs
Au cœur de cette constellation politique se trouvent les États Pontifs, territoire placé sous l’autorité directe du Sanctriarque, chef spirituel suprême de la foi dastaïte traditionnelle. Ce domaine théocratique exerce une influence qui transcende largement ses dimensions territoriales modestes grâce à l’autorité morale de son souverain pontife. Les dernières décennies ont cependant vu une érosion progressive des territoires pontifs, grignotés méthodiquement par les puissances valencianes adjacentes malgré les protestations diplomatiques.